12 mars 2007

La niouse de la semaine - Histoire de politicien aux idées bien singulières

Cette semaine pour la niouse nous allons voir que les jeunes des banlieues ne sont pas les seuls à vouloir avoir recours à la vente de drogue pour se sortir des galères de thunes. Parlons de dette nationale et de solutions au service de l’état.

Effacer la dette nationale d’un pays entier sans avoir recours aux impôts

Kirghizstan - Déjà va trouver où c’est toi ce pays, ne faites pas style vous connaissez, je parie que beaucoup ne sauraient pas le placer sur une carte; en France il n’y que le département de la Nièvre qui puisse être du même acabit que au niveau de la cote de popularité (dédicace à une collègue qui se reconnaitra, je sais c’est petit), mais revenons à nos moutons…

Un député kirghize a suggéré vendredi que son pays se lance dans la culture de l'opium afin de mieux convaincre ses pays créanciers d'effacer sa dette. L'idée émane d'Azimbek Beknazarov, chef du Parti national du renouveau Asaba. Ce n’est pas chef mais maître chanteur du parti qu’on aurait du le nommer ce politicien aux grandes idées.

La dette du Kirghizstan, à plus de 2 milliards de dollars, équivaut à 72% de son produit intérieur brut. Selon lui, l'Afghanistan voisin, où la culture de l'opium fournit la plus grande partie de l'héroïne consommée dans le monde, est l'exemple à suivre: il a su faire usage de ce commerce pour obtenir des concessions de la part de l'Occident. En termes d’éthique c’est un mec qui doit avoir de grandes idées tiens. En plus, il doit vraiment bien dormir le soir, en paix avec sa conscience.

"L'Afghanistan en 2007 a annoncé quasi-officiellement qu'il étendait la culture du pavot. Nous devons faire la même chose et autoriser la culture du pavot, juste pendant deux ans. Après ça, toutes les organisations internationales vont s'affoler et proposeront d'elles-mêmes d'éponger nos dettes", a déclaré le député aux journalistes, connu pour son goût de la provocation. Là, c’est plus de la provoc’ mais une déclaration de guerre à l’ONU.

M. Beknazarov a rappelé que le Kirghizstan a lui-même une tradition de production d'opium. Dans les années 1950, le pays fournissait 16% du total mondial, avant que les autorités n'y mettent fin en 1973. Heureusement que tous les pays dans le monde, n’ont pas gardé leurs productions traditionnelles, Monsieur, nous serions encore à l’âge des mines de charbon et des corons version Germinal en France, à ce moment là.

En cette période de campagne, je me demande à quand les Nicolas et Ségolène en bas des tours de Mantes-la-Jolie en train de vendre des barrettes de shit pour combler le trou de la sécu ?

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